dimanche 12 août 2018

jeudi 9 août 2018

"Polyphonte"

Aquarelle 20 x 40 cm : patte de chouette effraie, le  8 août 2018

" Polyphonte"

Dans la mythologie grecquePolyphonte, fille d'Hipponoos et de Thrassa, était une des compagnes d'Artémis. Elle méprisait l'amour, aussi Aphrodite, pour la punir, lui inspira la passion pour un ours : elle s'accoupla à l'animal et en eut deux fils, Agrios et Orios, à l'apparence monstrueuse. Elle fut finalement changée en chouette.

dimanche 5 août 2018

"Coronis"

Aquarelle 20 x 40 cm : patte de corneille, le 5 août 2018

"Coronis"

"Coronis était la fille de Phlégias, roi des Lapithes. En fait elle s'appelait Aegla mais on l'avait surnommée Coronis (la corneille) à cause de sa beauté.
Coronis était enceinte d'Apollon quand elle prit pour amant un arcadien du nom d'Ischys fils d'Elatos car elle avait peur, disait-elle, que le dieu l'abandonnât quand elle serait devenue plus âgée.
Apollon fut averti de son infortune grâce à son don de divination ou bien par l'indiscrétion d'une corneille qui était blanche à cette époque. La pauvre corneille fut maudite et depuis ce jour là son plumage devint noir.
Apollon conta sa mésaventure à sa sœur Artémis qui cribla de flèches l'infidèle Coronis ou bien c'est lui même qui tua Coronis et Ischys. Le corps était déjà sur le bûcher funéraire lorsqu'Apollon réalisa que son amante était enceinte et arracha son fils, Asclépios, du ventre de sa mère et des flammes."


dimanche 29 juillet 2018

"Les Cercopes"


Aquarelle 20 x 40 cm, crâne de macaque, le 29 juillet 2018


Les Cercopes

"Dans la mythologie grecque, les Cercopes (en grec ancien Κέρκωπες / Kérkôpes sont Passalos et Acmon, deux fils d'Océan et de l'Océanide ThéiaLeur capture est le troisième travail confié à Héraclès par la reine Omphale.
Selon le récit rapporté par la Souda et le pseudo-Nonnos, les Cercopes tentent de dérober les armes d'Héraclès pendant que celui-ci est en train de dormir. Le héros les capture et les pend par les chevilles. La tête à l'envers, ils ont vue sur le postérieur découvert du héros, brûlé et noirci par ses combats : ils comprennent trop tard les propos de leur mère, qui les avait mis en garde contre Mélampygos (« le cul noir »). 
(Mes petits culs blancs, vous allez bientôt rencontrer le grand cul noir")
Les Cercopes, se mettant à rire, plaisantent le héros sur cette particularité anatomique. Héraclès finit par rire lui-même et par les relâcher.
Ovide en fait des habitants de l'île de Pithécusses (en Grande Grèce), métamorphosés en singes par Zeus pour leurs nombreux parjures."





"Stellion"

Aquarelle 20 x 40 cm, lézard momifié, le 24 juillet 2018


"Stellion"
"Un jour qu'épuisée de fatigue et dévorée par une soif ardente, elle ne trouvait aucune onde propice à ses vœux, le hasard découvre à ses yeux le chaume d'une cabane. Elle frappe à son humble entrée; une vieille paraît, et voit la déesse qui lui demande une eau pure pour se désaltérer. Aussitôt elle lui présente un breuvage d'orge et de lait qu'elle avait préparé. Tandis que Cérès boit à longs traits, un enfant au cœur dur la regarde avec audace, s'arrête devant elle, et rit de son avidité.
Cérès ne peut souffrir cette insulte et jette sur l'enfant, qui parle encore, le reste de son breuvage. Au même instant, son visage se couvre de taches légères. Ses bras amincis descendent vers la terre. Une queue termine son corps, qui se rétrécit, pour qu'il ne puisse nuire. Il est changé en lézard. La vieille en pleurs s'étonne de ce prodige; elle veut le toucher; mais il rampe, il fuit, il se cache dans des trous obscurs et les taches sur sa peau, semées comme autant d'étoiles, lui ont fait donner le nom de Stellion.

dimanche 11 mars 2018

"Lycaon"

Aquarelle 20 cm x 40 cm, crâne de coyote

"Lycaon"
Dans la mythologie grecque, Lycaon (en grec ancien Λυκάων / Lykáôn, « loup ») est un roi d'Arcadie. Il passe, selon les versions, pour le fils de Pélasgos et de Mélibée, Cyllène ou Déjanire, ou bien pour un autochtone (enfant spontané de la terre). Il est le père de Callisto, la mère d'Arcas.
Il était réputé pour son mépris des dieux. Zeus, pour le mettre à l'épreuve, se présente à lui sous les traits d'un mendiant. Lycaon le reçoit à sa table et lui fait servir de la chair humaine (son propre petit-fils Arcas dans certaines versions). Dans le récit d'Ovide, il s'agit d'un otage molosse que Lycaon fait cuire4, or ce peuple était apparenté à Zeus et de surcroît, en agissant ainsi, Lycaon bafoue les règles de l'hospitalité.
Selon les versions, il sacrifie un de ses enfants à Zeus sur le mont Lycée, et lui offre en repas ; Zeus change Lycaon en loup dans l'ensemble des variantes. Selon une version de l'histoire, Zeus, indigné, foudroie ses cinquante fils et ressuscite Arcas, qui montera ensuite sur le trône.



"Galanthis"

Aquarelle 20 cm x 40 cm, crâne de belette



"Galanthis"
Dans la version la plus connue, chez Ovide, Galanthis est une « fille du peuple » (media de plebe) dévouée à sa maîtresse. Alors qu'Alcmène doit accoucher d'Héraclès, sa délivrance est empêchée par Ilithyie suivant les ordres d'Héra, jalouse. Mais Galanthis aperçoit la déesse et se joue d'elle en lui racontant que l'accouchement est fini : Ilithyie relâche son effort et Alcmène est délivrée. Essuyant les moqueries de Galanthis, la déesse se venge en la métamorphosant :
« Lucine [...] transforma ses bras en pattes antérieures.
Son zèle d'antan subsiste et le pelage de son dos n'a rien perdu
de sa couleur ; mais sa forme est différente de ce qu'elle était.
Pour avoir aidé une femme en couches d'une bouche menteuse
elle enfante par la bouche ; et comme avant elle hante nos maisons. »
L'animal, qui n'est pas nommé par Ovide (pas plus que par Antoninus Liberalis, serait en fait une belette. En effet les Anciens croyaient que la belette « conçoit par l'oreille et enfante par la bouche » et Pline l'Ancien parle de la belette « qui erre dans nos maisons »





"Jynx"

Aquarelle 20 cm  x 40 cm,  plume de torcol



"Jynx"

Jynx (en grec ancien Ἴϋγξ / Íügx, « torcol ») est un personnage assez confidentiel de la mythologie grecque. Son mythe repose sur des sources tardives et contradictoires, qui toutes se rejoignent sur le point de la métamorphose.
La Souda, qui livre le plus d'informations, en fait une nymphe, fille d'Écho ou de Péitho (la Persuasion). Elle aurait voulu séduire Zeus par ses drogues mais aurait été changée en pierre par Héra ; elle fut surnommée κιναίδιον / kinaídion (« petite perverse ») pour cela. Cette métamorphose en pierre est néanmoins minoritaire, et elle est traditionnellement associée au torcol (Jynx torquilla), un oiseau réputé chez les Grecs pour inspirer l'amour.
Antoninus Liberalis donne une toute autre version du personnage5 : fille de Piéros (et donc mortelle), elle aurait avec ses sœurs voulu défier les Muses dans une compétition musicale, ce qui explique sa métamorphose en torcol.